Subvention RISQ: accordé!

Grâce à une généreuse subvention du Réseau d’investissement social du Québec (RISQ), nous sommes ravis d’annoncer l’achèvement de notre Rapport de faisabilité et spécifications techniques, validée par des experts indépendants. Merci à l’équipe RISQ! (Si vous ne les connaissez pas, qu’attendez-vous?)

https://fonds-risq.qc.ca/entreprise/cooppohe/

Thanks to a generous grant from the Réseau d’investissement social du Québec, we’re thrilled to announce the completion of our independantly verified Feasibility Study as well as the detailed technical specifications for the prototype. Thank you, RISQ team!

Gagnants!

Nous avons eu l’honneur de recevoir au nom de la Coop de travailleurs pour des projets d’optimisation d’habitat écologiques le prix Ose entreprendre pour la MRC de Deux-Montagnes dans la catégorie technologie et innovation. Merci, Deux-Montagnes, aux gens de la MRC et au maire de St Eustache Monsieur Pierre Charron pour cette belle reconnaissance! Et un bon p’tit party!

Tammy Mackenzie, Louis Dionne

Concours Ose Entreprendre: https://www.osentreprendre.quebec/ 

Crédit photo Beauchamp & Marineau Maître Photographe.

L’autogestion

(Ce document est un guide. Les liens mènent à des informations de bonne qualité, dans la plupart des cas à des études.)

L’autogestion est un modèle organisationnel co-créé qui évolue à partir de structures militaristes, hiérarchiques et collectives. Il est soutenu par plus d’un siècle de recherches rigoureuses sur le terrain et théoriques. Cliquez, SVP, pour en savoir plus sur l’autonomisation organisationel dans ces domaines:

Cela produit des profits et bénéfices pour les petites et grandes entreprises et se trouve à être développé simultanément dans des organisations partout au monde. Des économies régionales dépendent des compétences de tels modèles organisationnels: des fermes familiales de riz en Chine jusqu’à une grande partie de l’économie de l’Île-du-Prince-Édouard depuis les années 1970. Ici, au Québec, le ministère de l’Économie, de la science et de l’innovation (MESI) et de multiples autres intervenants se mobilisent pour former et soutenir les Québécois dans ces pratiques.

Voici quelques synonymes: autogestion, autonomisation, gestion horizontale, sociocratie, démocratie participative, gestion agile.

Le fonctionnement

Chacun d’entre nous est muni à prendre toute décision pour relever un défi ou une opportunité pour l’organisation, avec le devoir de consulter.

L’obligation de consulter incombe au décideur et il doit consulter non seulement les experts compétents à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation, mais aussi toutes les personnes susceptibles d’être touchées par la décision.

Chacun priorise ses actions selon leurs effets sur la planète, les gens et les profits. Dans cet ordre, parce que sans le précédent nous n’avons pas le suivant.

En cas de conflit, les personnes concernées ont 3 niveaux de recours:

  • Prendre le temps nécessaire pour parler ensemble
  • Demander à un collègue d’entendre et de médier
  • Demander à un conseil de collègues de décider

Cela dépend de ces postulats:

Nous nous faisons confiance les uns les autres.

Les gens qui travaillent avec nous veulent que l’organisation réussisse dans ses efforts.

La transparence radicale permet aux gens de se mettre entièrement au travail et, en particulier, favorise les retours critiques qui alimentent l’innovation.

Nous pouvons réduire les heures de travail, être flexibles aux besoins changeants de nos collègues.

Le partage des ressources enrichit tout le monde.

Ces organisations nécessitent des allocations de ressources modifiées

  • Les salaires et les achats sont décidés par la ou les personnes concernées
  • Un budget de formation beaucoup plus important
  • Certaines personnes ne peuvent pas s’adapter à la prise de responsabilité, mais généralement les gens peuvent et le veulent
  • Processus d’admission considérablement modifié pour les nouveaux collègues, jusqu’à 18 mois
  • Les considérations écologiques ou sociales en amont et en aval priment sur les considérations de profit interne.
  • Plus complexe à financer – est construit autour de partenariats, en particulier au lieu des relations traditionnelles fournisseur / client.

Ils surpassent la concurrence

Ces modèles surclassent leurs concurrents traditionnels sur des indicateurs standard tels que le profit et la croissance, ainsi que sur la résilience face au changement, la longévité des entreprises, la fidélisation des clients et la rétention des employés.

Voici d’autres informations et résultats d’études:

Académique:

Mondragon: http://theconversation.com/the-mondragon-model-how-a-basque-cooperative-defied-spains-economic-crisis-10193

Coopératives britanniques: https://coopseurope.coop/share-benefits-six-benefits-cooperatives-development

Région de l’Île-du-Prince-Édouard: https://books.google.ca/books?id=hhAjHk845UkC&pg=PR2&lpg=PR2&dq=pei+evangeline+region+cooperatives&source=bl&ots=hF3lC-WISo&sig=odZfS2r989ADQBdcolk6gJxscnk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwib4-q3jqjXAhUIzWMKHb3hA70Q6AEIRzAF#v=onepage&q=pei%20evangeline%20region%20cooperatives&f=false (J’ai ceci, il suffit de me le demander: T.)

Fréderic Laloux:
Résumé anglais http://www.reinventingorganizationswiki.com/Teal_Organizations,
Résumé français http://4latinsecure.com/lemergence-dun-nouveau-paradigme-de-gestion-frederic-laloux/,
Book in English https://www.amazon.ca/Reinventing-Organizations-Creating-Inspired-Consciousness/dp/2960133501,
Livre en français http://www.reinventingorganizations.com/fr.html
Video in English https://www.youtube.com/watch?v=gcS04BI2sbk,
Vidéo en français https://www.youtube.com/watch?v=NZKqPoQiaDE&t=154s

Une excellente liste de références de suivi:

https://www.innovation.cc/volumes-issues/9_1_1_guerre_employee-empowerment.pdf

Gouvernement / Autre:

MESI: https://www.economie.gouv.qc.ca/
L’Ilot: https://www.lilotcoop.com/
CDROL: http://www.cdrol.coop/
Chantier de l’économie sociale: http://chantier.qc.ca/?lang=fr

Des modèles de structures:

Agile: https://www.cio.com/article/3156998/agile-development/agile-project-management-a-beginners-guide.html

Holocratie: https://www.holacracy.org/

Machines pour imprimer des maisons

Un bref glossaire des termes techniques ainsi que des liens vers des informations utiles vous sont offerts à la fin de la page.

Les machines et les processus qui demain changeront tout sont plus que jamais en cours de développement dans votre propre communauté. Makerspaces, cafés de réparation, fablabs, clubs de transition, les écoles démocratiques et des ateliers de permaculture sont quelques-uns des endroits où ça se passe, appuyés par des outils, des connaissances, et des équipements libre à l‘usage de tous.

Machines à vendre

Voici des imprimantes 3D à base d’extrusion qui peuvent être utilisées dans la construction automatisée à grande échelle, disponibles à la vente ou offrant des bâtiments à vendre à un marché mondial. Il y a quelque chose ici pour une variété de projets, climats, et budgets. Certaines sont open-source, la quasi-totalité d’entre elles utilisent des connaissances et des équipements bien compris. Certains utilisent des matériaux exclusifs.

Californie, Erectorbot: Imprimante 3d libre à l’usage (open-source) à grande vitesse, extrudeuse, adaptable qui imprime filament ou convertit des pastilles de différents matériaux sur le champ, et ce sur une zone géante d’impression évolutive jusqu’à 20 x 30 x 10 pieds. Elle est de type cartésienne.

Russie, Apis-cor: Une imprimante polaire d’une allure très robuste qui extrude à partir d’un bras central pivotant, cette collaboration russo-américaine a un rayon de 6,5 mètres sur le terrain et la société a imprimé cette fabuleuse maison ronde et jaune de 132 m2 m2 en 1 jour, qui est parmi les revendications de temps d’impression les plus courts dans le monde. Ils offrent des kits de machines à vendre, et ensuite ils fournissent une recette ou des additifs pour les producteurs de béton locaux pour permettre des impressions de béton à séchage rapide.

Caroline du Sud, Branch Technologies: Une entreprise d’architectes; ils ont un modèle scara sur des rails qui utilise notamment des géométries complexes nouvellement identifiées pour construire des structures-squelette. Ils ne vendent rien pour l’instant. Ils ont fait un concours de design il y a 2 ans pour offrir une maison construite avec leur machine, mais pas d’autres nouvelles sur un certain bâtiment complété depuis. Un très bel ensemble de dessins est présenté sur leur site.

Amsterdam, 3D Print Canal House: Un groupe d’architectes a construit un grand modèle type cartésien et ils travaillent sur la fabrication d’éléments bioplastiques solides structurels, assemblés et testés sur place. Ils sont également à l’essai d’éco-matériaux additionnels pour l’impression. La vitesse d’impression semble un défi majeur, et ils ont ajouté une deuxième machine à leur site l’année dernière. Ils invitent les collaborations.

Chine, Winsun, et d’autres entreprises chinoises: La première compagnie à annoncer des maisons imprimées. La société controversée Winsun ne vend pas de machines, ni rend public leurs processus et recettes de béton. Ils vendent cependant le mélange, et des structures en béton aux municipalités du Moyen-Orient. D’autres concurrents Chinois ont également vu le jour, en particulier à Shanghai et les provinces du Nord. Ils expérimentent une variété de processus.

D’autres groupes ont fait des annonces, mais ne sont pas prêts à aller sur le marché à ce moment. Plusieurs sont l’objet de controverses.

En développement

Devriez-vous êtes sur cette liste? Faites-nous savoir!

Multi-nationaux: Stratasys, Makerbot, 3D Systems : Ce sont ceux des grandes entreprises dans l’impression 3D qui auront probablement un intérêt à cette échelle. Attendez-vous à les voir travailler avec les entreprises qui répondent à leurs besoins et intérêts afin de prendre des parts de marché sur les ventes de machines.

Montréal, Imprime notre maison   : Un groupe sans but lucratif au nord de Montréal qui cherche à faire des maisons durables, saines et accessibles à tous, en utilisant des processus qui mettent en valeur des éco-matériaux locaux et standard.

Italie, DeltaWasp: Un modèle delta géant, cette machine utilise l’argile mélangée sur place. Ils semblent être dans les dernières étapes de la recherche, et de leur mission semblent susceptible d’être open-source.

USA: Contour Crafting: Une entreprise en Californie qui travaille avec la NASA pour créer un béton sain et solide pour les applications de construction de l’imprimerie 3d, surtout dans l’espace.

Canada, Saskatchewan? … Si vous travaillez sur ce genre de choses au Canada, nous avons entendu parler de vous, mais ne peuvons pas vous trouver en ligne.

Entrez en contact, si vous voulez travailler avec nous.

Glossaire et liens

Les technologies de l’impression 3d d’après 3dprinting.com, ainsi que quelques définitions:

Extrusion / Fused Deposition Modelling / FDM / Dépôt de fils: de minces couches de matériaux sont chauffés et disposés sur une surface, puis des couches supplémentaires sont ajoutés au-dessus de la première, pour fusionner le tout dans une sculpture possiblement complexe. Nous pouvons extruder des centaines de matériaux, du béton, du bois, et du métal, aussi le plastique, de la nourriture et des vêtements. Même des cellules vivantes.

Géométries complexes : : Les chercheurs utilisent la capacité de l’impression 3D à offrir des formes complexes pour peu ou pas d’effort supplémentaire pour créer des super-fortes géométries tridimensionnelles.

Types d’imprimantes d’après all3dp.com, ainsi que quelques définitions:

  • Cartésienne: Typiquement en forme de cube, utilise x, y, z et un lit mobile.
  • Delta: Forme de cylindre avec une extrudeuse rapide dans le centre.
  • Polaire : À partir d’un point, utilise des déplacements polaires, et un lit circulaire mobile.
  • Scara: Un robot articulé avec un très faible encombrement, souvent montée sur des rails.

A propos des matériaux 3dprintingindustry.com, ainsi que quelques définitions:

  • Filament: matériel d’extrusion roulé dans de longs fils minces sur des bobines, à introduire dans une extrudeuse, qui le chauffe et le dépose sur la surface d’impression.
  • Granulés / Pastilles: matériel d’extrusion en pastilles, tels que des alliages métalliques ou matériaux composites en plastique.
  • Additifs: Dans le béton, destiné à réduire le temps de séchage sans compromettre la résistance; formule peut être connu au public ou être un secret commercial.

Une note sur les médias et l’impression 3d:

Tout est en train de changer très rapidement, y compris une réduction considérable des salles de rédaction des nouvelles avec une forte augmentation des dépenses de promotion par un grand nombre de petites, moyennes, et méga organisations. Nous vous invitons à prendre tout avec un regard critique que cet environnement mérite, et de vous fier aux nombreuses compagnies locales œuvrant sur des découvertes.

L’Automatisation de la construction résidentielle au Québec

Par T Mackenzie, revisé par A Dupplessis.

Peut-on construire une machine pour imprimer des maisons?

Oui, nous pouvons le faire. En nous appuyant sur les technologies et les matériaux existants, nous pouvons construire une machine mobile qui recycle les déchets de construction pour imprimer des structures isolées. L’équipe de Print our Home a élaboré une carte de route pour le faire ici même au Québec. Cependant, être en mesure d’automatiser la construction soulève une deuxième question:

Devrions-nous?

Déjà, en ne se basant que sur les économies reliées aux coûts de production, l’automatisation est considérée par plusieurs comme inévitable dans la structure actuelle des marchés (McKinsey Global Institute).  Dans le cas de la construction résidentielle, une machine qui a un impact sur 18.9 % (CCQ) de la main-d’œuvre québécoise et qui vise à réduire les coûts de construction est une machine qui aura un profond effet social.

Le travailleur

Les constructeurs du Québec sont des chefs de file à l’échelle mondiale. Afin de le demeurer, nous devons nous adapter. Une expertise et de l’expérience avec les technologies d’automatisation et de construction écologique à grande échelle pavent le chemin naturel pour notre main-d’œuvre, nos industries, et nos centres de formation.

De plus, l’automatisation bénéfit le travailleur individuel en diminuant les coûts de construction d’une maison de plusieurs dizaines de milliers de dollars par maison – jusqu’à 35 % de rabais sur une maison neuve avec certaines techniques. Au prix et au taux d’hypothèque dans la banlieue de Montréal, cela peut représenter 150,000 $ ou plus par famille sur 25 ans.

La société

De prime abord, nous consulterons et respecterons les besoins des personnes susceptibles d’être touchées, telles que les investisseurs, la famille et les amis, les communautés locales, les Kahnienkehaka, Anishanaabe et et autres peuples des Premières Nations, et tous les autres dans un esprit d’équité.

Ensuite, nous constatons que l’automatisation et les procédés liés à “L’industrie 4.0” soulagent la pénurie de main-d’oeuvre, améliorent la santé et la sécurité des chantiers, et permettent aux petites entreprises les économies d’échelle réservées au paravent aux grandes.

En plus d’assumer nos responsabilités sociales et environnementales, nous considérons les effets possibles de nos décisions sur les gens. Nous intégrons alors nos projets dans la communauté locale, pour promouvoir des avantages réciproques et à long terme pour chaque regroupement de la région (dans ce cadre, l’équipe de Print our Home a entrepris une étude à long terme axée sur les données et la philosophie des effets de nos technologies et activités: Discussion: L’automatisation et la qualité de vie au Québec). 

L’environnement

Certes aussi: les exigences de l’intendance planétaire nécessitent l’innovation. Heureusement, il existe un nombre croissant de recherches et d’exemples concrets d’outils pour passer à une économie soutenable.

Comment bien faire?

Quels sont ces nouveaux outils? Est-ce qu’ils satisferont les exigences financières? Des solutions sont en train d’émerger, telles que la comptabilité intégrale (HRH Global Accounting Initiative, Bookkeepers Can Save the World), les semaines de travail réduites (Forbes), les projets pilotes de revenus de base dans plusieurs pays (Toronto Star), l’autogestion, et des mouvements d’informations ouvertes (Open Source Hardware Association) et de créateurs / makers (Université Baylor) alimentant l’innovation en mesures précédemment inatteignables.

Les choix qu’implique la technologie sont, à la fin, les mêmes que dans d’autres œuvres et poursuites humaines. Est-ce que cette technologie est possible? Oui. Répond-elle à nos besoins? Oui. Alors elle s’en vient, et à nous le privilège de conduire.

Les comptables peuvent secourir le monde (Un Guide)

Malheureusement, nous n’avons pas les ressources pour tout traduire. Une traduction vers le français sera préparé si les lecteurs démontre un intérêt notable. S’il vous plaît, contactez-nous sans hésitation pour discuter du sujet de l’article en version originale ou quoi que ce soit d’autre.

Les responsabilités civiques des propriétaires de compagnies dans les questions de l’extinction humaine

Cet essai est sur http://www.poupart.farm/ dans sa version originale, “The Civic Responsibilities of Business Owners in the Questions of Human Extinction”. Nous vous invitons à visiter et y lire le contenu car chez Poupart farm, ils savent de quoi ils parlent.

Les responsabilités civiques des propriétaires de compagnies

(un humble attentat de traduction de l’anglais par l’auteure).

Il était une fois,

tu as conçu une façon de faire quelque chose

un peu différemment, un peu mieux.

Philosophe et humaniste américain, Noam Chomsky a écrit un essai qui s’appelait “La Responsabilité de la classe intellectuelle”. Dans cet œuvre, il accuse et charge les intellectuels de son pays, en leurs ordonnant de prendre une position rationnelle contre l’impérialisme et les actes atroces de leur pays à l’étranger, et que, de plus, ils cessent de se permettre d’utiliser les bénéfices du pouvoir pour perpétrer le génocide. C’est un argument critique contre un « culte de l’expert » global, dans lequel seulement une minorité de gens en pouvoir, généralement riche, mâle, et d’un ton de peau beige, peuvent se prononcer expert en moralité et en idéologie quand non seulement ces questions sont accessibles à tous, mais étant entièrement subjectives, aucune science rigoureuse ne peut exister sur ces questions, et donc aucun expert peut aussi vraiment exister. Il continue avec un détail sur le charlatanisme de ceux qui se proposent d’être de tels experts en affaires étrangères et domestiques, leur mensonges et vols évidents, leur représentations manipulées de l’histoire, et leur rôle actif en crimes partant de l’extorsion au meurtre, et ce à l’échelle de milliers d’humains.

« La Responsabilité des intellectuels » fut publié en 1967, et M. Chomsky parlait de la Guerre du Vietnam. Ses questions étaient : Quelle est la responsabilité des intellectuels dans l’incitation à la guerre, et quelle est la responsabilité d’un peuple quand son pays lance une guerre? Pour illustrer, que doit-on faire de cette grande majorité de citoyens Allemands qui était au courant, qui ont permis la deuxième guerre mondiale, et qui ont accepté ce massacre de leurs voisins?

Aujourd’hui, nous avons à affronter l’extinction globale. Quelle est alors la responsabilité des gens de pouvoir, des gens riches, vis-à-vis le reste de la vie? Nous bénéficions, à même titre que la classe « intellectuelle » de M. Chomsky, du pinacle de l’ingénuité humaine, de centaines d’années d’innovations sociales et technologiques, de santé, sécurité et un accès à l’information à une échelle inconnue par d’autres humains de toute l’histoire mondiale. Richesse et aisance que le futur risque de voir disparaître, si nous survivons, et dont le déclin est déjà amorcé. Quelle est notre part de responsabilité, ayant reçu ces bénéfices tirés d’habitude qui causent quantité de déchets, de pertes, de souffrances ainsi que la mort sur notre planète, et qui risquent de détruire tout espoir pour l’humanité?

Vers la fin du 18ème siècle, dans le contexte du début de la révolution industrielle, l’Angleterre et les États Unies commencèrent à passer des lois qui aujourd’hui comprennent les lois sur les affaires et les traités économiques de tous les pays de la terre. (Wikipedia’s history of Corporations.)

« Incorporation » signifie « d’être insérée dans un corps ». Ça fonctionne comme ceci: un individu ou un groupe de personnes paie pour créer une Personne Imaginaire. Comme une Vraie Personne, cette Personne Imaginaire peut signer des contrats et être propriétaire d’actifs. Elle peut donner de l’argent à ses amies, de Vraie Personnes. Elle peut opérer une compagnie, et cette Personne Imaginaire paie moins d’impôts qu’une Vraie Personne qui fait le même travail. Elle peut bénéficier des profits de ses actes criminels, et participer aux crimes à l’étranger et à la maison mais, n’étant qu’Imaginaire, ne peut pas être emprisonnée.   (“Could GM Be Charged With Murder?” Un indice: La réponse est “Non”.) Les seuls lois (only laws that can touch)  qui peuvent toucher les Vrais directeurs d’une corporation sont les lois d’impôts et certains torts civil, contrôlés par des démarches complexes de comptables et lobbyistes. (intricate and expensive accounting and lobbying).

Une dernière distinction entre ces êtres est importante. Bien qu’une Vraie Personne ait supposément le libre arbitre (“free will”), une Personne Imaginaire, in-corps-porer, porte un « geas » – un énoncé de règlements qu’elle doit absolument suivre, chef parmi ceux-ci étant « Profit à tout coût. »

geas
ɡeSH/
nom
(folklore Irlandaise) une obligation ou une
prohibition imposé sur une personne par la magie

Les lois d’incorporation ont été spécifiquement organisées pour permettre à un petit groupe de personnes riches et en pouvoir à devenir plus riche, et avoir plus de pouvoir. Aujourd’hui, grâce à ces lois, nous avons des Personnes Incorporées, comme des Evil  Masterminds qui sont tenues par la loi de faire des choses comme préparer des réserves de pétrole en excès de la capacité de survie de la planète, et de combattre les lois environnementales pour se garder le droit de continuer d’agir ainsi.(fighting climate policy) Des corporations de tout genre, petites comme grandes existent. Qui achètent les avantages d’une réduction d’impôts et des dépenses déductibles, tandis que de plus en plus proche de chez nous les gens souffrent de la faim. Il se privent de la viande (autre que pour des bonnes raisons de santé, environnement, et éthiques  (health, environmental, and ethical concerns), se privent de fruits et légumes, pour arriver à payer leur loyer. (See: Poverty and food quality, See: Rise in food prices, See: Food insecurity in Montreal).

Oublions pour un instant les civils.
Pourquoi les soldats ne se sont pas arrêtés?
La police?
Parce qu’ils sont humains : The Stanford Prison Experiment.

« Est-ce qu’une personne doit aider une autre personne en besoin » est une question ancienne. On la trouve en religion (The Good Samaritan, Buddhist compassion), en philosophie (Categorical Imperative), et à la maison (Blue balls). Généralement, les gens ont demandé et répondu à deux questions au sujet de la bénéficence : c’est à dire, agir de sorte à apporter bénéfice à une autre personne.

Devrais-je aider? Probablement

Dois-je aider? Non. Nous avons le libre arbitre.

Cette dernière est le domaine où se situaient les citoyens Allemands durant la période de la seconde guerre mondiale, et les citoyens Américains lors du massacre de vingt ans au Vietnam. Dans ce qu’on appelle la « Philosophie classique » ainsi que dans nos histoires historiques (historical narratives),  nous pouvons les pardonner, ces gens inconnus dans un passé si lointain. Le travailleur Allemand aurais dû dire non au meurtre des autres, mais il avait un emploi pour la première fois en 30 ans, et un peu de fierté et espoir pour le futur, et on peut s’attendre à ce que cet homme prenne la meilleur décision pour lui et sa famille. Notre héritage culturel, nos œuvres écrits, et nos façons de penser : tous s’entendent pour dire que, malgré que cet Allemand aurait dû aider, lui comme nous devons être libre à ne pas aider, si on le choisit.

En tout cas, c’est ça la logique tordue de la plupart des apologistes de la guerre et il n’y a pas grand chance que ce soit eux qui amènent les changements rationnels qu’il nous faut pour contrer cette logique. Heureusement, nous avons un système pour catégoriser la responsabilité criminelle, dans le sens pour lequel nous nous sommes généralement entendues sur une série de lois qui viennent limiter le libre arbitre. Quand nos libertés empiètent sur celles de l’autre, quand nos actions deviennent nocives, alors nous entrons dans le domaine de l’acte criminel, et nous devons cesser. Au travers de la culture et de l’histoire, les humains sont d’accord sur le processus suivant un crime : cessation de l’acte, identification des conséquences, correction. Ceci, comme les questions aux frontières de l’obligation et la charité, est une vérité religieuse, philosophique, et personnelle dans notre société; soit, la définition d’un crime et de ses conséquences.

Alors on peut demander si, lors du naufrage du Titanic, prendre un seau et le vider aurait aidé? Serait-il un crime de ne pas vider ce sceau? Est-ce que d’aider à sauver le navire serait requis et obligatoire? Et si c’était le dernier navire sur terre, et que s’y trouvait tous les derniers représentants de la vie? Certainement le diktat de nos instincts biologiques, selon toutes lois contre la violence que l’humanité a pu énoncer, écrire, ou décréter dans l’histoire de l’homme, ces gens doivent verser un seau pour sauver l’humanité, et de ne pas ramer est un crime grave. Ne pas le faire est à la fois génocide, suicide, et homicide d’amies et famille, acte inacceptable par tous nos barèmes.

Oui, si les gens d’affaires peuvent agir pour sauver le monde, alors nous le devons. Car nos privilèges sont au profit de meurtres, dans le passé, au présent, et continuellement. Nous devons cesser. Nous devons être honnêtes. Nous devons corriger.

Je suis heureuse que tu cherches à lire sur ce sujet.

Pour arrêter, nous refusons de participer à la mascarade. Nous cessons d’exploiter les gens et les options de basse qualité faussement nommé « à bas prix ». Ce n’est pas vrai que ce bidule de 2 $ de la Chine n’a coûté que 1$. Il a brûlé du pétrole, est fabriqué de matériaux toxiques et de n’importe quoi, et représente le travail mal payé, dangereux, dévalué à tous les niveaux, incluant dans nos propres bureaux. Et les coûts complets ne sont pas seulement payés par ces gens qui seront considéré « inactifs », que de la viande à nourrir, quand ils ne sont plus économiquement utile, mais seront aussi payés par moi, par toi, et par ta famille. Payés en années de vie perdue, spécifiquement car la production et le transport de toutes ces choses empoisonne notre seul environnement, et généralement parce que les humains sous pression ont tendance à réagir de façon violente. Même si on ne pouvait pas appliquer le cas éthique, et le cas légal, nous devons par préservation, arrêter de comptabiliser les choses à leur dernier coût payé, et les prendre à leurs vrais coûts systémiques.

Parce que changement climatique et meurtre, meine freund.

Nos gouvernements n’agissent pas assez vite pour nous sauver, et ils ne le peuvent pas. Ils ont leur propres « geas », le poids inévitable d’institutions humaines quand ils cessent de fonctionner pour la population. De plus, ils ont été créés pour maintenir la situation dans son état actuel, et de le faire en cachette. L’effet du « culte de l’expert » de M. Chomsky, des deux « côtés » du spectre politique en combinaison avec une industrie massive de distraction, un média qui n’a que deux sujets (C’est terrible là-bas, les choses avances ici »), et un système d’éducation qui a trop peur d’une révolte d’enfants et donc n’enseigne pas la pensée critique, est alors la création d’une culture dans laquelle les mensonges sont acceptables. En faits, une culture dans laquelle les mensonges sont couramment défendu au nom d’un « droit d’opinion » ou du «free speech » au lieu d’être compris, chacun à son tour, comme « la destruction de crédibilité du discours public » et « propagande » ou « incitation à la haine ».

Nous avons accepté que nous pouvons faire confiance, que les experts en questions sociales, en gouvernement ou pas, ont nos meilleurs intérêts en vue, et ce, malgré toute preuve ou fait historique. Ils œuvrent pour leurs propres intérêts, ceux des gens aussi riches qu’eux, un peu plus riches qu’eux. Bref : les gens qui se chargent de gouverner. Ces intérêts sont majoritairement de garder le statu quo sur la situation qui est en train de nous tuer. Loin d’offrir sous-traitance de notre capacité d’une pensée critique à une petite caste de gens, « éduqués » dans la philosophie extraordinairement égoïste et myope du « héro solitaire» dans lequel eux et seulement eux peuvent nous sauver, nous devons donner les outils et les informations pour faire ces décisions à absolument tout le monde, et promouvoir la coopération vers des fins utiles, et ce de façon très, très urgente.

Les citoyens allemands vivaient dans une culture et une structure de pouvoir identique à la nôtre, structure qui a plusieurs milliers d’années. Ils auraient dû mieux faire, et les dangers étaient beaucoup moins mortels. Par contre, peut-être qu’on peut mieux faire. Nous avons quelques grands avantages sur ces décennies, notamment, le précaire mais libre échange d’information et de traductions. Malgré un manque d’appui dans les halles du pouvoir, des solutions émergent à tous les niveaux de l’activité humaine.

Nous pouvons utiliser des méthodes de comptabilité à triple-résultat, qui prends en compte les coûts environnementaux et sociaux ainsi que les dépenses qu’on calcule traditionnellement. Faire du lobbying, investir, promouvoir, et faire vivre les gens qui se battent pour former une économie durable. Se battre pour éliminer les subventions aux industries du pétrole et autres tueurs-de-la-terre. De tenir personnellement responsable les directeurs de compagnies pour les actes criminels d’une corporation. De réinstaller le système d’impôt progressif, et de taxation sur les héritages, de créer un système éducatif basé sur la coopération, la créativité, et la pensée critique. De mettre la technologie au service de l’élimination ou la minimisation de gouvernement représentatif, à être remplacé par un système proportionnel, qui dépend d’un service public. D’enlever l’argent de tous les niveaux des campagnes politiques. Fermer le système de parties et polarisation politiques. Faire confiance aux gens. Il y a beaucoup plus d’initiatives que celles-ci, qui sont rationnelles et requises. Tu as l’embarras du choix.

Je comprends que c’est difficile. Je sais qu’on t’a menti quand on t’a décrit comment fonctionne le monde, et au sujet de ta place dans ce monde, et la façon de vivre des autres qui y vivent. On m’a raconté les mêmes mensonges. Je te pardonne pour ces années pendant lesquelles tu ne savais pas que notre façon de vivre tuait d’autres humains. Mais, maintenant tu le sais. (Et si non, écoute ces films : Before the Flood, This Changes Everything).  Qu’une minuscule portion de l’humanité ait des choix ou du pouvoir dans ce massif déraillement fatal, mais on est compté parmi eux et ça vaut la peine de le répéter: puisque les gens d’affaires peuvent agir, nous le devons. Le coût de nos victoires dans les guerres économiques est l’extermination, et il n’y a pas pour l’instant une autre agence qui a le pouvoir de nous arrêter. Cessez de le faire. Arrêtez de mentir. Réparez. Parce que après nous viennent les révolutions et après ça: la fin.

Recyclage à la maison

Cette machine, abordable à 500$ USD, et grosse comme une boîte à pain, recycle le plastique domestique en filament pour les imprimantes 3d personnels. Nous voulons faire la même chose avec notre machine, en utilisant des rebuts de construction transformés le plus possible sur site. C’est en partie pour limiter les transports – incontournable dans un plan durable – mais cela mérite surtout en utilisant des matériaux normalement destinés pour la décharge municipale.

In English: https://www.youtube.com/watch?v=6IRFtNS5G7E